Pistes sur un Blues, Yannick Robert

Ouais, ça, je comprends. Déjà rien qu'à mon petit niveau inexistant, souvent, je suis obligé de faire de longues pauses…
Mais des fois, ça peut être aussi un peu le problème de faire les choses en autodidacte, non ? Comme on n'est pas bien encadré/guidé, on ne progresse pas forcément comme on veut, et pas forcément de manière linéaire, ce qui fait que des fois, on a l'impression de tourner un petit peu en rond jusqu'au prochain déclic.
Là, tu vois, par exemple avec le stage de Sébastien et Jérôme, on a appris plein de trucs d'un coup qui nous permette de travailler et de progresser pendant au moins six mois si on est sérieux, plus si on l'est moins, et une vie si on comprend rien ( Bien que quoi qu'il en soit, c'est le travail d'une vie, mais là, je voulais parler de déclic à déclic).

c'est évident qu'une bonne orientation joue énormément : déja rien que sur la guitare pour une même phrase il peut y avoir plein de doigtés differents ...On apprend énormément des autres et je reste persuadé que des autodidactes géniaux comme wes Montgommery ont été à bonne école sur le plan auditifs ,avec des trouvailles par eux même évidement ,mais bien orientées au préalable.On ne peut réinventer tout les mots à chaque fois qu'on fait une phrase ,ça vaut sur un plan lingouistique comme pour tout language ,dont la musique,surtout en ce qui concerne l'univers Jazzistique. . Ceux qui ont tenté de s'en échapper sont partis dans des trucs assez nébuleux auxquels on peut rester impermeable...: comme Coltrane qui a essayé de pousser le bouchon assez loin dans la creativité spontannée.

Très intéressant, tout ça ! Merci pour cet échange